Quel est le plus vieil art martial ?

L’univers de l’art martial est très vaste et comprend une multitude de sports de combat. Parmi cette panoplie, vous vous demandez certainement celui qui est le vieux. La réponse à cette interrogation est multiple en fonction de chaque personne. Cependant, notre choix s’est le plus accentué sur l’art martial Kalarippayat. En apprendre d’avant sur ce dernier vous permettra de comprendre ce choix.  

Kalarippayat : l’origine du plus vieil art martial

Kalarippayat ou l’art martial indien non violent aurait vu le jour il y a environ plus de 3000 ans. Il serait en effet à l’origine des arts martiaux chinois (Shaolin). Il est estimé que cet art martial était né dans le royaume de Kerala en Inde.

Les toutes premières techniques seraient donc nées dans la caste guerrière des nairs. Ces dernières auraient été inspirées à travers l’observation des animaux qui sont dans les jungles du sud de l’Inde. En effet, c’est là que les guerriers ont appris à avoir la maitrise du combat à mains nues. Ils le font d’ailleurs avec une variété d’armes. En plus de ces techniques, les maitres ont fait la découverte des points vitaux ou des marmas qui complètent cet art.

Les étapes du Kalarippayattu

Considéré comme le plus vieil art martial, Kalarippayattu se pratique suivant des étapes spécifiques. Ces dernières se déclinent en 4 temps.

Le travail du corps (Meythari)

Afin de préparer le corps aux mouvements qui interviennent lors de la pratique du Kalarippayat qui sont généralement très dynamique, les pratiquants apprennent des exercices. Ces derniers leur permettent d’avoir la maitrise de l’équilibre au sol lors des sauts. Ils permettent aussi d’avoir une bonne maitrise de la concentration lors des combats et de développer la souplesse et la force.

C’est une étape qui accorde une importance particulière à l’adoption d’une posture précise. Le pratiquant cherchera à avoir une bonne compréhension de l’influence de l’équilibre physique sur les flux de l’énergie au sein du corps. Le Kalarippayattu englobe aussi l’utilisation de diverses armes dont la technique d’usage intervient progressivement dans les étapes suivantes. 

Le combat aux bâtons (Kolthari)

Le combat aux bâtons est une étape du Kalarippayattu qui commence après que le corps soit intensivement préparé. En effet, lors de la formation de base, les mouvements appris à l’aide des diverses armes sont pratiqués.

Au fur et à mesure que les pratiquants progressent, les armes en bois qui sont introduites sont de plus en plus courtes de taille. Du bâton à 5 pieds de longueur, les élèves passent à celui de 2 pieds de longueur et enfin au bâton incurvé de moins de 60 cm de longueur. Malgré le fait qu’il s’agit de former à la défense et à l’attaque, les mouvements sont harmonieux et se complètent.

La lutte avec les bras en métal (Ankathari)

À cette étape, les pratiquants ont souvent déjà atteint un stade plus avancé. D’autres armes sont alors introduites avec une utilisation qui exige une précision très élevée. La pratique démarre d’abord par la lutte contre la même arme puis contre une arme différente. Le pratiquant commence par le poignard curvé à deux tranchants puis l’épée à 2 tranchants et bouclier et ensuite le poignard et l’épée flexible à deux tranchants.  

Le combat à mains nues (Verumkai)

Le pratiquant apprend ici des techniques d’autodéfense. Les points vitaux (Marma) sont donc appris et approfondis. Lesdits points sont d’une très grande importance dans le corps et sont surtout utilisés dans l’art martial ciblé.